Encore quelques nymphes
Le portail de cette maison de Prague (au centre) est une des œuvres les plus connues du style Art-Nouveau de la capitale tchèque avec la Maison du Peuple et l'Hôtel Europa, sans en avoir l'audace architecturale ou décorative. L'édifice se situe dans le quartier de la rue de Paris, quartier entièrement construit dans la période. On remarquera la ressemblance de ces deux nymphes en conversation avec le surtout de table en Royal Dux de l'article précédent : même coiffure et même drapée, voilant pudiquement certaines zones anatomiques. On remarquera aussi la chouette qui domine l'entrée, oiseau qu'on retrouvera souvent comme thème décoratif, évoquant la sagesse de Minerve (photo). 
Nymphe drapée, mais bien suggestive, que cette jeune fille ventant les mérites d'une absinthe (en bas), la fée verte qu'affectionnait Verlaine. Elle est due à Privat Livemont (1861-1936), affichiste belge, moins connu que le tchèque Alfons Mucha mais non moins talentueux. On lui doit aussi des décorations murales pour des monuments bruxellois (photo).
Cette délicate allégorie de la sculpture est une œuvre de jeunesse de Gustav Klimt (1862-1918). On est loin de ses Judith inquiétantes et des portraits presque byzantins qu'il peindra à l'apogée de sa carrière. Il montre là une inspiration néo-hellenique qui est sans doute influencée par la découverte du site de Troie par Heinrich Schliemann (1822-1890) qui a enthousiasmé le monde germanique et lancé l'archéologie grecque en Allemagne dont le Pergamon Museum de Berlin est un témoignage éloquent (photo).
Nymphe drapée, mais bien suggestive, que cette jeune fille ventant les mérites d'une absinthe (en bas), la fée verte qu'affectionnait Verlaine. Elle est due à Privat Livemont (1861-1936), affichiste belge, moins connu que le tchèque Alfons Mucha mais non moins talentueux. On lui doit aussi des décorations murales pour des monuments bruxellois (photo).
Cette délicate allégorie de la sculpture est une œuvre de jeunesse de Gustav Klimt (1862-1918). On est loin de ses Judith inquiétantes et des portraits presque byzantins qu'il peindra à l'apogée de sa carrière. Il montre là une inspiration néo-hellenique qui est sans doute influencée par la découverte du site de Troie par Heinrich Schliemann (1822-1890) qui a enthousiasmé le monde germanique et lancé l'archéologie grecque en Allemagne dont le Pergamon Museum de Berlin est un témoignage éloquent (photo).